Image bannière
Villa Salammbô - Thomas Fontaine
Body

Thomas-Fontaine.png

Thomas FONTAINE

Arts visuels

Résidence du 2 au 31 juillet 2018

Sauvage extinction

 

Portrait

Né le 31 mars 1970 à Rouen, en France. Thomas Fontaine vit et travaille à Paris. Son travail cherche à rendre anodin le surnaturel et, inversement, insolite et étrange -voire fantastique- ce qui nous semble naturel. Il y a au fond la croyance en une équivalence entre le naturel et le surnaturel, à même de transcender la réalité dont il s’inspire. Esprit en cela proche de celui de la science lorsqu’elle fait ses inventaires et ses taxinomies, mettant, dans un discours rationnel et dans une classification raisonnée, des anomalies et des détails monstrueux.

À la frontière entre sciences et croyances, Thomas Fontaine explore les frontières entre réalité et imaginaire afin d’en extraire du vraisemblable. Ces récits ont pour centre la représentation de la nature, la science, la véracité et l’ambiguïté. Ces ingrédients étant réunis, il est logique que ses principaux travaux adoptent le support photographique : l’appareil s’impose comme un dispositif générateur d’évidences.

 

Projet de création artistique à la Villa Salammbô

Dans le cadre de sa résidence à la Villa Salammbô, Thomas Fontaine a étudié et analysé la faune en Tunisie afin de réaliser un bestiaire exhaustif dans la continuité de ses précédents travaux. Il a notamment pu s’appuyer sur les collections des musées d’histoire naturelle et sur les animaux du zoo du Belvédère. Cette série représente pour lui l’occasion d’interroger la valeur du documentaire mais aussi notre relation à la connaissance de la nature. À travers son travail, Thomas Fontaine propose de questionner la véracité photographique avec les matériaux didactiques d’explications du monde réel des scientifiques.

 

Échos Salammbô : actualités et projets

  • Suite à sa résidence en Tunisie, Thomas Fontaine a réalisé une résidence-mission dans un lycée et collège de Sangatte sur le thème de l’histoire naturelle, en lien avec le projet qu’il a travaillé à Tunis.
  • Il a également participé à une exposition collective sur le thème du son et du vide présentant une œuvre sur la disparition des oiseaux et de leur chant.
  • L’artiste expose avec le Collectif Périphérie à La Générale (Paris) suite à une résidence artistique dans le même lieu. Le Collectif Périphérie explore la matière sonore et investit l’espace de la Générale comme espace de création : un interstice de résonnance. Parcours d’exposition les 27 et 28 septembre 2019 suivis de performances et concerts.

 

 

RETOUR À LA GALERIE